Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Bugatti Royale Type 41, voiture routière de 1933
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La Bugatti Royale Type 41 Limousine, cette ancienne voiture fut construite en 1933, cette Bugatti Limousine Royale a une forme de carrosserie limousine, sa vitesse de pointe est de plus 180 km/h.
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La Bugatti Royale a été construite à six exemplaires, dont seulement trois furent vendus du vivant d'Ettore Bugatti. Elle est dotée d'un moteur d'une cylindrée de 12 763 cm3 pour 300 chevaux et coûtait à sa sortie 500 000 francs. « Rien n'est trop beau, rien n'est trop cher » disait Ettore Bugatti, dont la Bugatti Type 41 constitua l'aboutissement de ses rêves de luxe. Pour comparaison, par rapport à la Rolls-Royce Phantom des années 2000, la Royale est environ 20% plus longue et 25% plus lourde. Le bouchon de radiateur de cette voiture aux proportions monumentales a été réalisé par son frère, Rembrandt Bugatti.
Voiture la plus luxueuse de la marque, réservée de par son prix aux monarques et à l'élite, elle coûtait 500 000 francs d'époque, trois fois plus qu'une Rolls-Royce ; elle surclassait aussi les Hispano-Suiza et les Duesenberg. Ettore Bugatti avait plannifié de produire 25 voitures et de les vendre à l'aristocratie. Mais l'aristocratie européenne ne put acheter un tel véhicule, subissant des difficultés financières dues à la Grande Dépression de 1929. Bugatti ne vendit que trois des six voitures produites. De nos jours, une Bugatti Royale est considérée comme l'une des voitures les plus imposantes et les plus rares au monde.
La troisième Royale commercialisée est vendue au capitaine Cuthbert Foster, un officier de réserve britannique qui a fait fortune en vendant de la soupe en boîte. Cette limousine a été carrossée en Angleterre par Park Ward. C'est une voiture très équilibrée qui possède une distinction toute britannique dans sa sobre livrée noire. Dans les années 1950, elle devient la propriété de J. Shakespeare, un collectionneur américain de Bugatti. Elle devient ensuite la propriété de la collection Schlumpf à la Cité de l'automobile de Mulhouse. Elle est vendue en même temps qu'un lot de 30 Bugatti.
Cette Bugatti Royale est sans doute la plus austères des six existantes. Son châssis est le dernier des trois qu’Ettore réussit à vendre avant la guerre. Les deux autres ont été vendues au célèbre spécialiste du vêtement Esders (châssis 41111) et au Dr Fuchs, grand chirurgien allemand (châssis 41121). L’acquéreur de ce 3e châssis est un gentleman de Londres, le Captain Cuthbert Foster, qui confie la réalisation de la carrosserie à Park Ward.
Celui-ci crée une limousine au style typiquement britannique. Pour les britanniques, un objet de très grand prestige doit nécessairement faire preuve d’une grande sobriété. La construction est effectuée en 1933 et, selon la règle, Jean Bugatti se rend en Angleterre pour visser le bouchon de radiateur à l’éléphant dressé en argent massif et mettre la voiture en marche.
Le Captain conserve sa Royale, alias Golden Bug, jusqu’en 1946, la cédant au grand spécialiste et négociant anglais de Bugatti, Lemon Burton. Elle est, pendant plusieurs années, l’image de marque de Burton qui l’utilise beaucoup. Elle est finalement vendue à un collectionneur américain avide de Bugatti, John W. Shakespeare. Avec sa Royale, cet amateur effectue plusieurs traversées des Etats-Unis du Nord au Sud, toujours sans ennui. Malheureusement, il n’en est pas de même pour sa situation financière qui le contraint à se défaire de sa collection de Bugatti vers 1963.
L’acquéreur de l’ensemble du lot de quelques 30 voitures n’est autre que Fritz Schlumpf et c’est ainsi que la Royale Park Ward prend le chemin de Mulhouse. A son arrivée au Musée, la carrosserie est séparée du châssis et elle reçoit une nouvelle garniture intérieure spécialement tissée pour elle. Après la création du Musée national de l’Automobile en 1982, est donnée à la limousine Park Ward la place d’honneur qu’elle mérite, sur une table tournante, près du « coupé Napoléon ».
En compagnie du « coupé Napoléon », elle a vécu une seconde aventure américaine lors du grand rassemblement des six « Royales » originales encore existantes au Concours d’Elégance de Pebble Beach (Californie) en 1985.
Deux ans plus tard, elle fut la vedette absolue du Stand de l’Association des Musées Automobiles de France (AMAF) lors de l’exposition Rétromobile à la Porte de Versailles. Enfin, ajoutons que, durant sa longue carrière internationale, et à l’exception du nouveau garnissage intérieur, cette grande limousine n’a pratiquement subi aucune modification en 56 ans.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Bugatti ", France 1909 - ....
En 1881, naît Ettore Bugatti à Milan. Après l’école, il commence un apprentissage chez Prinetti & Stucchi, un fabricant de bicyclettes.
En 1898, Bugatti monte son premier véhicule à quatre roues pour Prinetti & Stucchi, la Type 1, comme on l’a appelée par la suite.
En 1901, la Bugatti Type 2 obtient une médaille à l’exposition automobile de Milan. Le baron de Dietrich, constructeur de véhicules de Niederbronn, en Alsace, est tellement enthousiasmé qu’il prend Ettore Bugatti sous contrat.
Entre 1902 et 1904, environ 100 automobiles des Types 3, 4 et 5 voient le jour sous le nom de Dietrich-Bugatti.
En 1904, pour Emil Mathis, Bugatti construit une voiture. Il s’agit du prototype pour la Type 6 et la Type 7.
En 1907, Bugatti s’installe à Cologne et produit pour la fabrique de moteurs à gaz Deutz des modèles quatre cylindres. En 1909, il fonde sa propre entreprise à Molsheim, en Alsace.
En 1909, Ettore Bugatti commence à construire des automobiles pour son propre compte.
Au salon automobile de 1910 à Paris, les « Bugatti » connaissent un vif succès.
De l’usine de Molsheim vont sortir au cours des 47 années qui suivent des véhicules équipés de moteurs quatre, huit et seize cylindres.
Son fils, Jean Bugatti (1909-1939) s’avérera lui aussi être un constructeur génial. Pour ce jeune homme à la fois sensible et déterminé, ce n’est pas une tâche aisée que de s’affirmer par rapport au père. Il n’a que 21 ans lorsqu’il commence à dessiner des carrosseries.
Le talent du jeune Jean est idéalement secondé par celui du dessinateur Joseph Walter. En 1939, la guerre met fin à la production de Molsheim.
Au cours des années qui précèdent et qui suivent la mort d’Ettore, survenue en 1947, ont lieu de timides tentatives de reprendre la production, mais en raison du décès prématuré de Jean, il manque à l’usine un dirigeant et, surtout, un esprit créatif.
En 1956, la tentative de come-back avec une voiture de course de Type 251 échoue. En tout, ce sont 7 950 Bugatti (de la Type 13 à la Type 101) qui auront quitté l’usine de Molsheim.
En 1991, le courtier en finances tyrolien Romano Artioli fait renaître la marque. À Modène (Italie), on construit l’EB 110, qui est alors la voiture de sport la plus rapide du monde (352 km/h).
En 1993 est montré pour la première fois au salon de Genève le prototype de recherche EB 112, une limousine avec un moteur douze cylindres de 6 litres et 460 chevaux.
En 1995, l’entreprise d’Artioli fait faillite. En quatre ans, 139 véhicules ont été construits.
En 1998 le groupe allemand Volkswagen AG rachète la marque Bugatti et demande au célèbre designer italien Giorgetto Giugiaro de la société Turinoise Italia Design de produire deux prototypes inspirés de la Bugatti EB 112.
En 2000 la société Bugatti Automobiles SAS, basée à Dorlisheim lance le projet de la Bugatti Veyron, moteur 16 cylindres en W, 1001 chevaux, 408.47 km/h, boite 7 rapports à commande séquentielle, pneumatiques de 20 pouces au prix de 1 000 000 euros hors taxes (soit 1 196 000 euros TTC).
En 2003 Thomas Bscher succède à Karl-Heinz Neumann à la tête de l'entreprise.
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